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Les 5 erreurs à éviter lors du choix d'un EPI de protection de la tête

Dans l’univers professionnel, la sécurité ne tolère aucun compromis. Pourtant, chaque année, des accidents graves surviennent à cause d’un mauvais choix d’équipement de protection de la tête. Trop souvent, par méconnaissance ou par souci d’économie, des employeurs ou responsables sécurité commettent des erreurs qui peuvent coûter cher : blessures, arrêts de travail, voire mise en cause de la responsabilité pénale de l’entreprise.
Pourtant, éviter ces pièges est à la portée de tous, à condition de bien s’informer. Voici, en détail, les 5 erreurs les plus fréquentes lors du choix d’un EPI de protection de la tête, et surtout comment les éviter pour garantir la sécurité de vos équipes.
1. Négliger la conformité aux normes : un risque légal et humain
La première erreur, et sans doute la plus grave, est d’acheter des EPI non conformes ou non certifiés. Un casque ou une casquette anti-choc sans marquage CE, sans référence à la norme EN 397 (pour les casques de sécurité) ou EN 812 (pour les casquettes anti-choc), n’offre aucune garantie en cas d’accident.
Pourquoi c’est grave ?
- Vous exposez vos salariés à des risques accrus.
- En cas d’accident, l’assurance ou la Sécurité sociale peut refuser la prise en charge.
- Vous engagez la responsabilité pénale de l’employeur.
Comment éviter cette erreur ?
- Exigez toujours la fiche technique et le certificat de conformité.
- Privilégiez les fournisseurs spécialisés et reconnus.
- Vérifiez la présence du marquage CE et de la norme adaptée sur chaque produit.
2. Choisir un modèle inadapté au métier ou à l’environnement
Un casque n’est pas “universel”. Les besoins d’un ouvrier du BTP, d’un électricien, d’un logisticien ou d’un opérateur agroalimentaire sont très différents.
Pourquoi c’est grave ?
- Utiliser un casque standard (EN 397) pour des travaux sous tension (il faut un casque EN 50365).
- Choisir une casquette anti-choc pour un chantier où il y a un risque de chute d’objets lourds (il faut un casque).
- Négliger les accessoires nécessaires (visière, coquilles anti-bruit, lampe frontale).
Comment éviter cette erreur ?
- Analysez précisément les risques de chaque poste (document unique d’évaluation des risques).
- Consultez les fiches métiers et les recommandations de l’INRS.
- Demandez conseil à un expert ou à votre fournisseur spécialisé.

3. Oublier le confort et l’ergonomie : un EPI mal porté est inefficace
Un casque ou une casquette inconfortable sera mal porté, voire contourné. Cela peut paraître secondaire, mais c’est une cause majeure de non-port ou de port incorrect.
Conséquences :
- Les salariés desserrent ou enlèvent leur casque dès qu’ils le peuvent.
- Ils modifient l’EPI (ajout de mousse non conforme, perçage pour la ventilation, etc.).
- Le port prolongé devient une contrainte, source de fatigue et de baisse de vigilance.
Comment éviter cette erreur ?
- Privilégiez les modèles réglables, légers, bien ventilés.
- Testez plusieurs modèles avec vos équipes avant de généraliser un achat.
- Pensez aux accessoires pour casques (mousses, harnais de rechange, sous-casques isolants).
Astuce : Certains fabricants proposent des casques avec bandeau anti-transpiration, systèmes de réglage à molette, ou même des casques ventilés pour l’été.

4. Négliger l’entretien, le stockage et le remplacement
Un casque de sécurité ou une casquette anti-choc n’est pas éternel. Les matériaux plastiques vieillissent, se fragilisent sous l’effet des UV, de la chaleur, des chocs répétés.
Erreurs fréquentes :
- Garder le même casque pendant 10 ans.
- Ne jamais vérifier l’état des mousses, harnais ou jugulaires.
- Stocker les EPI en plein soleil ou dans un local humide.
Comment éviter cette erreur ?
- Remplacez les casques tous les 3 à 5 ans ou après un choc, même sans dommage visible.
- Contrôlez régulièrement l’état des EPI (fissures, décoloration, usure des accessoires).
- Utilisez des accessoires pour casques pour prolonger la durée de vie (mousses, harnais, visières de rechange).
- Rangez les EPI dans un local propre, sec, à l’abri du soleil.
Bon à savoir : Certains casques disposent d’un témoin d’usure ou d’une date de péremption indiquée sur la coque.
5. Sous-estimer la formation et la sensibilisation des utilisateurs
Même le meilleur EPI est inutile s’il est mal utilisé.
Erreurs classiques :
- Les salariés portent le casque à l’envers ou mal ajusté.
- Ils ne savent pas comment régler la jugulaire ou remplacer une mousse.
- Ils ne connaissent pas la fréquence de remplacement ou les signes d’usure.
Comment éviter cette erreur ?
- Organisez des sessions de formation régulières sur le port, l’ajustement et l’entretien des EPI.
- Affichez des consignes claires dans les vestiaires, ateliers, zones à risque.
- Impliquez les salariés dans le choix et le test des équipements.
Bonus : Oublier l’adaptation aux conditions climatiques et aux spécificités du poste
En été, un casque non ventilé devient vite insupportable. En hiver, un sous-casque isolant peut faire toute la différence. Pour les travaux en hauteur, la jugulaire est indispensable.
Pensez à adapter vos EPI aux conditions réelles du terrain pour garantir leur port effectif.
Conclusion
Éviter ces 5 erreurs, c’est garantir la sécurité et la sérénité de vos salariés, mais aussi se prémunir contre les risques juridiques et financiers pour l’entreprise. Un EPI bien choisi, conforme, confortable, entretenu et bien utilisé, c’est un salarié protégé et une entreprise performante.
Pour un choix sûr et conforme, explorez notre sélection de protections de la tête et bénéficiez de l’accompagnement de nos experts.
3 produits à découvrir :
- Casques de sécurité : modèles réglables, confortables et certifiés.
- Casquettes anti-choc : pour les environnements à risques modérés.
- Accessoires pour casques : mousse, visières, kits de nettoyage.